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No 51, janvier 2000
No 51, janvier 2000
Publié le vendredi 28 septembre 2007

Mauvais effet dans le paysage

Qu’est-ce qui fait « mauvais effet dans le paysage » ? Une tour de refroidissement ? Une usine de retraitement ? Des pylônes d’une ligne à très haute tension ? Vous n’y êtes pas : ce qui fait mauvais effet, je vous le donne en mille et sans plus attendre, sans paraphrases ni circonvolutions oiseuses, de but en blanc et sans détours, c’est... « les initiatives Moratoire-Plus et Sortir du nucléaire » !!! L’Association Suisse pour l’énergie atomique, qui, on le voit, ne craint pas les images fortes, pense en effet que la Suisse, qui est le premier pays européen à avoir signé le Protocole de Kyoto concernant les gaz à effet de serre, ne peut pas se priver de cette source d’énergie merveilleusement écologique qu’est le nucléaire. Et après ça on dit que les nucléocrates n’ont pas le sens de l’humour...

[pg/source : Flash nucléaire]

Réacteurs à boulets

Non il ne tire pas des boulets, rassurez-vous. Le gouvernement sud-africain vient d’accorder une autorisation au développement d’un petit réacteur dit « à lit de boulets ». Un consultant de Pretoria a insisté sur ses qualités spécifiques en matière de sûreté : des systèmes passifs qui excluent toute fusion du coeur et tout relâchement dans l’atmosphère. Ce réacteur à boulets n’a pas besoin d’eau et peut donc être construit n’importe où. Ca c’est sympa, parce qu’en Afrique, il ne leur manquait plus que ça comme emmerdes : le nucléaire... L’Afrique c’est pas l’endroit idéal pour le solaire thermique (marmites artisanales à chauffage solaire) et photovoltaïque ?

[pg/source:Energie Panorama n.323]

Electricité des vagues

On croyait ce genre de projets peu prometteurs, mais apparemment de nouvelles idées apparaisssent. Le ministre irlandais de la Marine, John Woods, affirme que l’énergie des vagues pourrait fournir 40% des besoins irlandais en électricité. Une nouvelle technologie aurait été mise au point par l’entreprise Duquesne Environnemental. Une installation pilote pourrait être mise en service au large des côtes l’an prochain déjà. Un autre projet prévoit des EOLIENNES OFFSHORE au large des côtes occidentales. Les aérogénérateurs seraient de 1,2 mégawatt chacun.

[pg/source:Energie Panorama n.318]

Complot international ?

D’après la Lettre de l’énergie, organe de la Fédération romande de l’énergie (FRE), le principal objet de l’acharnement antiatomique est D’ELIMINER LE PLUS DANGEREUX CONCURRENT DES AGENTS FOSSILES ET D’AFFAIBLIR LA CAPACITE INDUSTRIELLE DE L’EUROPE !!! Tels sont les objectifs du « lobby antinucléaire mondial ». Voilà, vous savez enfin que ma dernière Mercedes flambant neuve m’a été offerte par Shell, que Esso s’apprête à verser un million de dollars par année à ContrAtom, et que le combat international contre Superphénix n’était qu’un paravent destiné à cacher notre lutte antieuropéenne. Mais même tout cela n’est qu’une étape car en réalité, je vous le révèle, notre objectif ultime et bientôt atteint est de dominer.... le MOOOOOONDE !

[pg/source:La lettre de l’énergie n.61]

(ndlr. Notre rédacteur, signataire des brèves ci-dessus, vient d’être emmené d’urgence en clinique dans un état jugé grave. Veuillez excuser les propos incohérents qu’il a peut-être eus.)

Rejets radioactifs en Méditerranée

Les conseillers de Dominique Voynet viennent d’apprendre, disent-ils, que la Marine française rejetait en toute légalité dans la rade de Toulon les effluents radioactifs de ses sous-marins nucléaires d’attaque et du « Charles-de-Gaulle ». Remarquez, c’est une économie : auparavant, le traitement de ces déchets se faisait à Cadarache pour 10 millions par an, taxes comprises... C’est Jospin qui, le 30 novembre 1997, a signé un décret, classé « confidentiel défense », autorisant le déversement en mer de cette pollution radioactive. Prise la main dans le sac en juin dernier, la Marine a dû avouer. Depuis, la tempête enfle chez les riverains. Pendant des années, les autorités militaires ont menti, en cachant qu’elles rejetaient déjà leurs effluents... Aujourd’hui, la préfecture de Toulon assure qu’elle « travaille depuis un an à un nouveau plan d’intervention ». Utile précision : ce plan est obligatoire ! Car, avec ses six sous-marins et le porte-avions, Toulon compte huit réacteurs nucléaires, soit autant qu’une centrale comme celle de Gravelines. Le ministère de la Défense, lui, rappelle que les « éléments sont très faiblement radioactifs ». Mieux, il jure qu’il « respecte les objectifs de la convention de Barcelone » (zéro rejets en Méditerranée). Facile ...cette convention ne s’applique pas à la Défense !

[pv/source : Le Canard enchaîné du 22.12.99]

Plein les dents

Le radio-isotope cancérigène Strontium-90 se retrouve dans la dentition d’enfants nés dans les années 80 au même niveau que c’était le cas dans les années 50, lors des essais nucléaires atmosphériques massifs des USA et de l’URSS, tel est le résultat d’une recherche conduite aux USA. Rappelons que c’est notamment cette prolifération de Strontium cancérigène qui a conduit à l’accord USA-URSS de 1963 interdisant les essais nucléaires dans l’atmosphère. Les chercheurs attribuent leur découverte inquiétante à des émissions en provenance de réacteurs nucléaires. Three Mile Island et Tchernobyl y ont sans doute leur part, mais des « incidents » plus « ordinaires », notamment des rejets importants, officiellement admis, provenant de quatre réacteurs dans le Comté de Suffolk où de nombreux échantillons dentaires ont été prélevés seraient notamment en cause !

[pv/source : WISE 29.10.99]

Too much !

Lors d’un discours au parlement européen un certain John Ritch, ambassadeur des USA, a notamment tenu les propos suivants, selon le dernier bulletin de l’Association Suisse pour l’énergie atomique : « Il faudra renforcer l’utilisation de l’énergie nucléaire [...] Il incombe aux hommes politiques de mieux informer le public afin de prévenir des dégâts environnementaux irréversibles... » En outre, l’ambassadeur « a identifié trois mythes sur l’énergie nucléaire : elle faciliterait la prolifération des armes atomiques, elle comporterait le risque d’un deuxième Tchernobyl, et les déchets radioactifs constitueraient une bombe à retardement sous l’angle écologique ». Pour démentir ces soi-disant mythes, M. Ritch a indiqué « que toute tentative de prolifération nucléaire serait très probablement découverte » et que « le domaine de la sûreté avait connu un grand développement depuis Tchernobyl... » Quant aux déchets radioactifs, il affirme que « leur impact sur l’environnement serait minime.... »

[pv/source:Bulletin ASPEA n.21]

Faire la bombe, ça craint !

La Grande-Bretagne exploite à Aldermaston, à moins de 80 km de Londres, une usine classée top-secret pour la production de ses bombes atomiques. Le quotidien The Observer a publié, à fin octobre, un dossier fondé sur des documents confidentiels internes à cette usine de mort. Ceux-ci révèlent qu’il y a eu, depuis février, 8 violations caractérisées des règles concernant la « criticité » (cf. Tokaimura) et au total une centaine d’incidents graves présentant des risques majeurs : équipements anti-feu inopérants, bidouillage électrique dans une zone de stockage d’explosifs, générateurs de secours en panne en même temps que l’alimentation par le réseau, étiquetage et entreposage fantaisiste de substances dangereuses, etc. En outre, un incident en 1993, qui a failli causer une explosion atomique lors de l’usinage d’une charge nucléaire, a été confirmé par l’un des directeurs de l’installation. Autre affaire, le Sunday Times du 17 octobre révélait qu’une usine Rolls Royce au centre de l’Angleterre fabriquait en secret du combustible pour les sous-marins nucléaires et que l’organisme d’inspection officiel (NII) avait mis en cause la sécurité de l’installation...

[pv/source : WISE 29.10.99]

Philippe Gobet et Pierre Vanek

 
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